Activités

Naviguer à travers un empire de Babel : Les interprètes dans l’Amérique française, 17e – 18e siècles

L’Alliance française de Toronto 24 Spadina Road, Toronto, ON, Canada

La participation de la France au monde atlantique qui prend forme entre le 16e et le 17e siècles ouvre de nouvelles perspectives pour le commerce, la dissémination de la foi catholique, et les conquêtes coloniales, mais elle engendre de nouveaux problèmes de communication. Les marchands d’esclaves français sillonnant les côtes africaines cherchent des terrains d’entente linguistiques avec leurs interlocuteurs africains ; les marins font appel à leur connaissance de langues européennes et de langues véhiculaires (comme la lingua franca) pour communiquer avec d’autres vaisseaux en mer ou accoster dans des ports étrangers ; les explorateurs, marchands de fourrures, et missionnaires se démènent afin de maîtriser les divers idiomes des habitants amérindiens de la Nouvelle France ; et les colons français, Amérindiens, et esclaves africains dans les diverses colonies façonnent à partir de leurs savoirs linguistiques préexistants de nouveaux pidgins et créoles. Dans les sociétés de plus en plus cosmopolites des Amériques modernes, aussi bien dans les sphères d’influence de la France que en dehors, les impératifs de l’administration coloniale, l’évangélisation chrétienne, l’échange commercial et l’interaction sociale tous font de la capacité de communiquer dans un environnement plurilingue une compétence cruciale.

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Les francophones pendant la guerre de 1812

L’Alliance française de Toronto 24 Spadina Road, Toronto, ON, Canada

Ils sont partout : dans les rangs, à la prise du fort Mackinac, à la capture de Détroit, à Queenston Heights, aux nombreuses escarmouches. Ils vivent dans leurs villages des deux côtés de la frontière. Ils voient au transport, aux communications, à l’approvisionnement, au maintien des relations avec les Premières Nations. Frédéric Rolette, Thomas Verchères de Boucherville, François, Jacques et Jean-Baptiste Baby, Jean-Baptiste Rousseau… mais aussi Élizabeth Mitchell et Madeleine Laframboise. Du gouverneur général Sir George Prévôt à l’estafette Toussaint Pothier, ils sont francophones, motivés et pleins de ressources. Nous allons faire leur connaissance. Et l’occasion sera bien trop courte pour souligner leur incroyable contribution durant la première année du conflit.

Gratuit

Toronto et sa toponymie française

L’Alliance française de Toronto 24 Spadina Road, Toronto, ON, Canada

Rue de la Promenade n’existe pas à Toronto, mais c’est une belle invitation à venir découvrir les quelques 100 rues, avenues, boulevards, promenades, croissants, courts et parcs qui portent un nom français ou bilingue dans notre ville. Vous connaissez déjà St George Street et Baby Point Crescent, mais à qui rend hommage la rue Bouchette ou le parc L’Amoreux ? La causerie passera en revue les toponymes qui se rapportent à la Nouvelle-France, aux personnalités politiques, aux personnages torontois, aux personnalités françaises et monégasque, aux lieux géographiques, aux vins, bières, fromages, gâteau et animaux.

L’histoire du vieillissement durant les derniers siècles – vieillir autrement

L’Alliance française de Toronto 24 Spadina Road, Toronto, ON, Canada

À la fin de la première année de la Guerre de 1812, les Canadiens se félicitent d’avoir repoussé les attaques américaines. Cependant le 28 avril 1813, les troupes ennemies débarquent en force devant la petite ville de York, capitale du Haut-Canada. L’invasion se serait passée sans coup férir si la poudrière du fort York n’avait pas sauté, entraînant de nombreuses morts et mutilations. C’est désormais une guerre sans merci, qui s’étend du Haut au Bas-Canada, sur terre et sur mer. Et là encore, les francophones sont partout : de Frenchtown près de Détroit à Châteauguay au sud de Montréal. Les trois frères Baby, Frédéric Rolette, Charles de Salaberry et ses Voltigeurs, les régiments de Watteville et Meuron entrent partout en action.

Gratuit

Louis Riel

L’Alliance française de Toronto 24 Spadina Road, Toronto, ON, Canada

Pendu pour trahison le 16 novembre 1885, Louis David Riel continu à fasciner plus de 125 années après sa mort. Cette conférence portera sur le grand poète, prophète, et révolutionnaire métis et sa contribution unique à un des épisodes les plus tumultueux de l’histoire canadienne : les rébellions du Nord-Ouest.

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L’art du vitrail

L’art du vitrail est déjà présent au XIIe siècle, comme en témoignent les vestiges archéologiques, et le traité « De diversis artibus » du moine Théophile dont un chapitre est consacré à la mise en œuvre d’un vitrail. Les vitraux occupent une part essentielle au sein du patrimoine artistique de l’Occident, pour autant leur histoire n’est pas toujours bien connue.

L’Afrique des Grands Lacs en ébullition: vers la sortie de 20 ans de conflits

L’Alliance française de Toronto 24 Spadina Road, Toronto, ON, Canada

Conférencier : Léo Kabalisa. La région des Grands Lacs est, depuis presque 20 ans, un foyer de tensions déstabilisatrices pour l’ensemble de l’Afrique centrale. Elle a été le théâtre d’un des conflits armés les plus meurtriers depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui la région des Grands Lacs se pacifie progressivement. Le Burundi et la RDC ont achevé dans de bonnes conditions leurs processus démocratiques. Un espoir de paix se fait jour, discrètement soutenu par la communauté internationale dont la mobilisation pour parvenir à une sortie de crise est aujourd’hui sans précédent. L’Afrique des Grands Lacs évolue-t-elle vers une résorption des crises politiques qui ont causé la mort de plusieurs millions de personnes au cours des vingt dernières années ?

Gratuit

Toronto « Brûle » pendant trois journées !

L’Alliance française de Toronto 24 Spadina Road, Toronto, ON, Canada

À la fin de la première année de la Guerre de 1812, les Canadiens se félicitent d’avoir repoussé les attaques américaines. Cependant le 28 avril 1813, les troupes ennemies débarquent en force devant la petite ville de York, capitale du Haut-Canada. L’invasion se serait passée sans coup férir si la poudrière du fort York n’avait pas sauté, entraînant de nombreuses morts et mutilations. C’est désormais une guerre sans merci, qui s’étend du Haut au Bas-Canada, sur terre et sur mer. Et là encore, les francophones sont partout : de Frenchtown près de Détroit à Châteauguay au sud de Montréal. Les trois frères Baby, Frédéric Rolette, Charles de Salaberry et ses Voltigeurs, les régiments de Watteville et Meuron entrent partout en action.

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Pourquoi fêtons-nous toujours la Saint-Jean-Baptiste en Ontario?

Campus Nord de l’Alliance française 95 Sheppard Ave W, North York, Ontario, Canada

Les conférenciers Marc-André Gagnon et Serge Miville posent un regard sur la nature de la Saint-Jean-Baptiste en Ontario au XXe siècle. Cherchant à développer la solidarité, la fierté et le sentiment d’appartenance des francophones, la fête nationale des Canadiens français se veut un reflet de la communauté à travers le temps. En prêtant attention aux évènements, aux discours et aux acteurs qui l’animèrent, nous démontrerons la centralité de la question identitaire canadienne-française lors des grandes transformations qui marquèrent les célébrations. En raison de sa pérennité, la Saint-Jean Baptiste nous permet de réfléchir sur l’actualité du Canada français comme le reflet d’une affirmation nationale; héritière d’une mémoire et d’une culture qui lui est propre. Célébrées encore aujourd’hui partout au pays, nous posons un regard nouveau sur les solidarités et sur les liens unissant les francophones au Canada. De par son côté rassembleur, cette fête transcende les particularismes régionaux et provinciaux afin de toucher directement le cœur de la question nationale chez les francophones au Canada.

Gratuit

Le Fil d’Ariane : pour ne pas perdre le fil

L’Alliance française de Toronto 24 Spadina Road, Toronto, ON, Canada

Ce livre est un hommage aux grandes femmes de ma famille. Trois générations nées en Russie, elles ont dû fuir la Révolution de 1917 et s’installer e France. Du jour au lendemain, ces femmes se sont retrouvées dépossédées de tout, mais toujours en vie et toujours ensemble. Elles ne se sont pas permis de regret, pas d’amertume. Quelle force de caractère, quels exemples, quel cadeau !

Ces femmes, je les vois aujourd’hui comme des géantes, des bonnes fées qui m’ont guidée. Elles m’ont inspirée, chacune à leur manière : talent musical, don pour les langues, habileté manuelle, générosité, capacité d’adaptation. Ma mère, mais surtout mes tantes et ma grand-mère m’ont fait don de leur talent pour la survie et le bonheur.

L’histoire de l’urbanisme à Toronto depuis la seconde guerre mondiale 

L’Alliance française de Toronto 24 Spadina Road, Toronto, ON, Canada

La communication va présenter les différents modèles mis de l’avant dans les plans d’urbanisme de Toronto depuis la seconde guerre mondiale. Elle va relier ces plans au grands courants de pensée en matière d’urbanisme au cours de ces décennies : cités jardins, la ville radieuse de Le Corbusier, l’adaptation des milieux urbains à l’automobile, le néo-traditionalisme et les mouvements de recentralisation urbaine.

1814 Washington brûle! Les francophones pendant la dernière annéede la Guerre de 1812.

L’Alliance française de Toronto 24 Spadina Road, Toronto, ON, Canada

Pourquoi les Britanniques ont-ils brûlé Washington? L’année 1814 dévoile le vrai visage de cette guerre atroce et interminable, mais aussi tellement
profitable pour certains. Comme en 1812 et 1813, les « Canadiens »
francophones sont partout dans les zones de conflits, mais ils se battent
maintenant aux côtés de plusieurs francophones d’outre-mer, dont l’odyssée canadienne sera des plus curieuses…