Il y a peine cinq ans, il existait au Canada onze statues érigées en honneur à Sir John A. Macdonald (1815-1891), le premier homme à occuper le poste de premier ministre canadien. Il en existe maintenant une paire, tous les deux sous le regard de polices mandatées pour les protéger.
Élu et réélu au gouvernement six fois et détenteur du poste pendant près de vingt ans, il est mort avec tous les honneurs que son pauvre petit pays pouvait lui fournir.
Cent-trente ans plus tard, on reproche au premier ministre canadien tous les défauts imaginables, incluant celui de génocidaire. Où se trouve la vérité ? Comment faire la part des critiques d’aujourd’hui et des éloges d’antan ? Un des grands spécialistes de l’histoire politique canadienne se penchera sur la question.