TORONTO – Le Comité consultatif des affaires francophones s’est à nouveau réuni. Dans la continuité du projet pilote et des brochures en français dans les musées de ville, ces informations historiques seront également mises à disposition sur le site de la Ville.
De son côté, la Société d’histoire de Toronto (SHT) mobilisera les écoles francophones dès la rentrée pour inclure le tour des musées en français dans leur curriculum culturel. La création d’un inventaire des services en français de Toronto sera finalement repoussée à 2026.
Dès février 2024, la SHT avait déposé une motion pour proposer de rendre les dix musées gérés par la ville, jusqu’alors unilingues, bilingues.
La motion avait été adoptée par le Comité début 2025, et les Musées d’histoire de Toronto avaient lancé un programme pilote visant à offrir des services en français, comprenant la mise à disposition de brochures dans les deux langues.
En juin dernier, la première visite d’un groupe francophone de la Maison Spadina avait été organisée.
En intervention devant le comité, la présidente de la SHT, Rolande Smith, a proposé que les informations historiques des brochures en français soient aussi publiées en ligne sur le site de la Ville, notamment pour que les écoles puissent préparer des visites en amont.
Une initiative « facile à mettre en œuvre », selon Mme Smith, et adoptée immédiatement par le Comité.
« Les services en français ne vont pas arriver du jour au lendemain, mais ça avance », a-t-elle réagi auprès d’ONFR.
En amont de cette session, elle avait également soulevé une situation paradoxale : « Les musées disent qu’il n’y a pas de demandes, mais les écoles disent qu’il n’y a pas de services ».
Devant ce constat, la SHT a en effet décidé d’approcher les écoles francophones pour les mobiliser afin de mettre en place des visites culturelles scolaires avec ces musées d’histoire.
La présidente du Comité et conseillère municipale, Alejandra Bravo, a reconnu l’importance d’avoir cette interprétation disponible.
Rolande Smith a également fait remarquer le grand intérêt à recruter du personnel bilingue pour aller dans cette direction.
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Lire la suite de l’article publié le 11 juillet dernier sur le site d’ONFR.
